Carnets d'Afrique
Première parution en 2003
Collection Éditions originales
Gallimard
Parution
Le désir d’ailleurs, la nécessité de s’installer au cœur des paysages et des cultures les plus divers semblent essentiels à la vie autant qu’à l’art de Miquel Barceló.
Considéré aujourd’hui comme un des artistes les plus importants de son époque, il entame une trajectoire fulgurante, dans les années soixante-dix, en quittant l’île de Majorque pour Barcelone, Paris, Naples, Rome ou New York. Il découvre l’Afrique en 1988, parcourant le Mali, le Sénégal et le Burkina Faso : elle devient, avec Paris et Majorque, un des lieux fondamentaux de sa création, et le but de séjours fréquents.
Gao, Ségou, Gogoli, au pays dogon : lieux où la vie n’a, par la force des choses, et des éléments, rien d’ordinaire, lieux de retraite, c’est-à-dire de confrontation avec soi-même comme avec le monde.
C’est que l’affrontement est au cœur de la peinture de Barceló : réalité qu’il faut véritablement arracher, disputer au désordre de la vie, à la résistance des matériaux, à la luxuriance aussi fascinante que redoutable de la nature.
C’est le récit, ou le livre de raison, de cette expérience que Barceló donne ici pour la première fois dans son intégralité. Le désir, la lecture, les maladies et les blessures physiques, les doutes, les risques, les affres et les quelques moments de certitude ou d’enthousiasme de la création en sont la matière.
Considéré aujourd’hui comme un des artistes les plus importants de son époque, il entame une trajectoire fulgurante, dans les années soixante-dix, en quittant l’île de Majorque pour Barcelone, Paris, Naples, Rome ou New York. Il découvre l’Afrique en 1988, parcourant le Mali, le Sénégal et le Burkina Faso : elle devient, avec Paris et Majorque, un des lieux fondamentaux de sa création, et le but de séjours fréquents.
Gao, Ségou, Gogoli, au pays dogon : lieux où la vie n’a, par la force des choses, et des éléments, rien d’ordinaire, lieux de retraite, c’est-à-dire de confrontation avec soi-même comme avec le monde.
C’est que l’affrontement est au cœur de la peinture de Barceló : réalité qu’il faut véritablement arracher, disputer au désordre de la vie, à la résistance des matériaux, à la luxuriance aussi fascinante que redoutable de la nature.
C’est le récit, ou le livre de raison, de cette expérience que Barceló donne ici pour la première fois dans son intégralité. Le désir, la lecture, les maladies et les blessures physiques, les doutes, les risques, les affres et les quelques moments de certitude ou d’enthousiasme de la création en sont la matière.