Canoës - Maylis de Kerangal
Maylis de Kerangal
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Canoës
Collection Verticales
Gallimard
Parution
« J’ai conçu Canoës comme un roman en pièces détachées : une novella centrale, “Mustang”, et autour, tels des satellites, sept récits. Tous sont connectés, tous se parlent entre eux, et partent d’un même désir : sonder la nature de la voix humaine, sa matérialité, ses pouvoirs, et composer une sorte de monde vocal, empli d’échos, de vibrations, de traces rémanentes. Chaque voix est saisie dans un moment de trouble, quand son timbre s’use ou mue, se distingue ou se confond, parfois se détraque ou se brise, quand une messagerie ou un micro vient filtrer leur parole, les enregistrer ou les effacer. J’ai voulu intercepter une fréquence, capter un souffle, tenir une note tout au long d’un livre qui fait la part belle à une tribu de femmes — des femmes de tout âge, solitaires, rêveuses, volubiles, hantées ou marginales. Elles occupent tout l’espace. Surtout, j’ai eu envie d’aller chercher ma voix parmi les leurs, de la faire entendre au plus juste, de trouver un “je”, au plus proche. »
(M. de K.)

« L’œuvre que Maylis de Kerangal construit livre après livre est fascinante. [...] Canoës est un roman que jai dévoré et qui me hante. Un roman en pièces détachées autour de la voix et de ce qu’elle suggère, autour de la fragilité et de ce que l’on en fait, de la liberté de ces vies auxquelles il faut parfois s’adapter. Huit nouvelles absolument formidables. Un bonheur de lecture. »
François Busnel, La Grande Librairie

« Maylis de Kerangal signe un recueil de nouvelles bruissantes de sons et d’émotions, dont chacune résonne du timbre fragile et trouble de son narrateur. […]
La voix est le grand sujet de Canoës, recueil brillant et émouvant. »
Raphaëlle Leyris, Le Monde des Livres

« Après le très beau Réparer les vivants, après Naissance d’un pont, Maylis de Kerangal revient avec un recueil de huit nouvelles autour de la voix. Des voix de femmes qui racontent leur vie, leurs envies, leurs fêlures, leurs silences. »
Léa Salamé, France Inter

« Canoës dessine le roman en morceaux de femmes en vrac. Le projet performatif n'entrave pas l'émotion : Maylis de Kerangal éblouit et transperce. Ses personnages flottent toutes à la dérive, cherchant leur voie à travers des voix humaines. Au fil de ces récits qu'on écoute autant qu'on les lit, c'est la voix de Maylis de Kerangal qu'on entend, qui raconte les vestiges, les reliefs, les traces, l'infiniment petit qui fait une existence. Splendide. »
Olivia de Lamberterie, Elle 

« Embarquée sur son canoë de papier, Maylis de Kerangal remonte le courant jusqu’aux sources de l’écriture, chasseuse-cueilleuse de phrases d’une musicalité brute. »
Élisabeth Philippe, L’Obs

« Une chose ne trompe pas, toutes ces femmes ont la même voix, inimitable, venue des profondeurs, vive et mate, labile et solide, de Maylis de Kerangal, une voix de géologue qui nous raconte des histoires familières en nous faisant entendre l’écho d’étrangeté qu’elles recèlent. Somptueux. »
Astrid de Larminat, Le Figaro Littéraire

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