Banquet

suivi d' Apologie de Socrate
Trad. de l'anglais (Grèce) par François Ollier. Édition de François Ollier
Présentations par Leo Strauss, traduites de l'anglais par Olivier Sedeyn
Collection Tel (no242)
Gallimard
Parution
Une certaine tradition a voulu cantonner Xénophon dans un rôle secondaire de chroniqueur et de mémorialiste ; c'est, en réalité, un philosophe et un homme d'action qui, bien qu'il soit un des plus proches disciples de Socrate, n'en a pas moins développé des réflexions originales sur la morale et la conduite des affaires politiques, sur l'économie et la guerre (il a été le héros de l'Anabase, la retraite des Dix Mille en Perse), et il n'a pas craint de réfuter, dans son Banquet, le célèbre dialogue de Platon, en y développant un autre discours sur l'amour. L'influence exercée par ce dialogue mérite d'être soulignée : Montesquieu n'a-t-il pas succombé aux charmes de ce texte dont il a repris une partie dans L'esprit des lois ? L'Apologie de Socrate présente son maître face à ses juges, mais en introduisant tant de différences par rapport à celle de Platon qu'il faut tenir compte des deux textes pour approcher davantage la figure fondatrice de la philosophie.