Aux sources de «L'Aveu»
Présenté par Lise London. Avertissement de Pierre Nora
Collection Témoins
Gallimard
Parution
Ces feuillets griffonnés de prison par Artur London, en 1954, et transmis clandestinement à sa femme, sont la source et le noyau originel de ce qui est devenu, treize ans plus tard, à l'époque du printemps de Prague et de son écrasement par les chars soviétiques, L'Aveu, ce grand classique de la littérature antitotalitaire.
Le lecteur, même peu informé de ce que furent les grands procès communistes - et notamment le procès Slanski (1951), dans lequel fut impliqué Artur London, alors vice-ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie -, ne pourra qu'être sensible à la force de ce document, à l'émotion qu'il dégage, comme à la claire et précoce conscience dont il témoigne de tous les rouages et perversités de la mécanique stalinienne.
Le lecteur, même peu informé de ce que furent les grands procès communistes - et notamment le procès Slanski (1951), dans lequel fut impliqué Artur London, alors vice-ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie -, ne pourra qu'être sensible à la force de ce document, à l'émotion qu'il dégage, comme à la claire et précoce conscience dont il témoigne de tous les rouages et perversités de la mécanique stalinienne.