Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
Un vieil homme invalide (il a été amputé) se trouve du jour au lendemain relégué dans une maison de retraite de Lisbonne où l’a conduit sa fille, son enfant préférée. Sa femme est morte au terme d’un lent déclin physique et mental. Il l’a assistée avec une ferveur constante. C’est à cette femme qu’il s’adresse maintenant dans une longue missive, comme une conversation imaginaire où passé et présent se chevauchent dans l’absolu de la mémoire. Au fil des souvenirs, il la ressuscite dans la beauté rayonnante de sa jeunesse, fixe dans l’éternité un corps glorieux tandis que le sien s’achemine vers sa ruine, devient un objet ballotté de main en main.
Au nom de la terre, admirable rencontre d’une lucidité absolue et d’un lyrisme grave, est un livre que l’on reçoit comme un choc. Un livre à la fois pudique et obscène comme l’est la vérité nue sur cette zone incertaine qu’on appelle la vieillesse. Sur ce qui fait qu’insidieusement la vie nous quitte - les êtres, les choses, notre propre corps. Mais c’est aussi, en contre-chant, un lumineux hymne à l’amour que nous fait entendre Vergílio Ferreira avec une sérénité conquise.
Au nom de la terre, admirable rencontre d’une lucidité absolue et d’un lyrisme grave, est un livre que l’on reçoit comme un choc. Un livre à la fois pudique et obscène comme l’est la vérité nue sur cette zone incertaine qu’on appelle la vieillesse. Sur ce qui fait qu’insidieusement la vie nous quitte - les êtres, les choses, notre propre corps. Mais c’est aussi, en contre-chant, un lumineux hymne à l’amour que nous fait entendre Vergílio Ferreira avec une sérénité conquise.