Athalie
Édition de Georges Forestier
Parution
Joas, héritier du trône de Jérusalem, est l’unique rescapé du massacre de sa fratrie perpétré par son aïeule idolâtre, la reine Athalie, adepte du culte de Baal ; à l’insu de celle-ci, il a été élevé pieusement dans le Temple. Il doit bientôt être révélé au peuple juif pour être sacré roi, mais voilà qu’Athalie se prend d’intérêt pour cet enfant dont elle ignore tout et qui lui est apparu dans un rêve funeste…
Athalie (1691) est l’ultime pièce de Racine et sa deuxième tragédie biblique, composée après le triomphe d’Esther (1689). Les remous intérieurs des tragédies profanes laissent place à des événements grandioses, tandis qu’à la fatalité se substitue la providence d’un Dieu tour à tour bienveillant et vengeur. Conformément à l’esthétique des Anciens, les chants du choeur participent à l’action, dans une alternance harmonieuse entre lyrisme et drame.
Athalie couronne ainsi l’œuvre du dramaturge en incarnant ce qui lui semblait la forme idéale de la tragédie.
Athalie (1691) est l’ultime pièce de Racine et sa deuxième tragédie biblique, composée après le triomphe d’Esther (1689). Les remous intérieurs des tragédies profanes laissent place à des événements grandioses, tandis qu’à la fatalité se substitue la providence d’un Dieu tour à tour bienveillant et vengeur. Conformément à l’esthétique des Anciens, les chants du choeur participent à l’action, dans une alternance harmonieuse entre lyrisme et drame.
Athalie couronne ainsi l’œuvre du dramaturge en incarnant ce qui lui semblait la forme idéale de la tragédie.