Brassaï

Dessinateur, sculpteur, écrivain, photographe, Brassaï était un artiste protéiforme Né hongrois le 9 septembre 1899 sous le nom de Gyula Halász, Brassaï arrive en France à l’âge de trois ans. Pendant un an, son père va enseigner la littérature à la Sorbonne. Puis la jeune famille repart pour Budapest. À l’école des Beaux-arts, Brassaï étudie la peinture et la sculpture. La Première Guerre mondiale éclate. Il servira dans la cavalerie austro-hongroise. Au début des années 20, on retrouve un Brassaï journaliste qui poursuit ses études aux Beaux-arts de Berlin. En 1924, Brassaï revient définitivement à Paris, s’installe à Montparnasse et retrouve le journalisme, un bel angle pour aborder la photographie. Il rencontre Jacques Prévert, Henry Miller, Eugène Atget, Raymond Queneau, Robert Desnos, le Tout-Paris. Il photographiera Salvador Dali, Matisse, Picasso, Jean Genet, et encore Paris. Il devient cinéaste. Son film, Tant qu’il y aura des bêtes, reçoit au festival international de Cannes le prix du Film le plus original en 1956. Mais Brassaï est aussi auteur. Lui qui sait si bien capturer la poésie urbaine, il la transcrira également dans l’écriture. En 1961, Brassaï pose ses appareils photos, et reprend la plume et la sculpture. Il publiera Conversation avec Picasso (1964), Le Paris secret des années 30, Souvenirs de ma vie… En 1984, Gyula Halász s’éteint à l’âge de 84 ans. Il est, naturellement, enterré au cimetière de Montparnasse.