Alan Marshall a été ce petit garçon australien qu'il décrit, fait pour les libres espaces et les chevaux. Et puis, encore enfant, les portes du paradis se ferment. Alan est frappé de paralysie infantile. On est au début du siècle. Les médecins sont impuissants.
Alan va grandir avec une jambe atrophiée et la colonne vertébrale déviée. Il sautera sur ses béquilles, et on le trouvera courageux. Mais lui ne comprend pas ces attendrissements. Il veut jouer, chasser le lapin, et se battre, comme les autres garçons. Et il y arrive. Il grimpe aux arbres, et il nage (le premier du pays) et il apprend seul à monter à cheval, comblant de fierté son père, le dresseur de chevaux.
Courageux, Alan? Surtout, il est fermement décidé à ne jamais céder à sa mauvaise carcasse, à ne jamais s'apitoyer sur soi-même. Et il rencontrera des amis – jeunes et vieux – qui l'y aideront avec délicatesse, sans en avoir l'air.
Au triple galop raconte une enfance héroïque, sur le ton exact qui convient : gaiement, et avec une grande simplicité.