Bien qu'aucune société ne puisse se soustraire aux nécessités biologiques de la reproduction et à leurs conséquences, ce ne sont pas elles qui donnent forme et contenu aux systèmes de parenté. Ils sont considérés ici comme des «réponses» adaptatives, variables dans le temps et dans l'espace, aux pressions changeantes, écologiques, biologiques ou culturelles. Robin Fox restitue aux faits de parenté une dimension diachronique et leur applique la notion néo-évolutionniste d'adaptation. Dans cette mise en place générale, il manifeste son attirance pour la théorie structurale de la parenté (dite «théorie de l'alliance») sans se dissimuler toutefois qu'elle n'a pas résolu tous les
problèmes.