Autour du livre

• Entretiens & documents
  • 

    Paroles de Jacques Prévert

• Dans les médias

  « En lisant la correspondance des deux hommes, dans laquelle s'immisce un Gaston Gallimard attentif, on découvre un poète qui procrastine, rêve et sollicite des avances d'argent, quand l'éditeur invente mille ruses afin que naissent des livres cohérents. II n'est pas aisé de restituer la vie d'une œuvre, de sa genèse à sa réception et sa transmission, remarque Delphine Lacroix, qui s'est chargée de la publication de ses lettres, passionnantes. L'histoire littéraire est comme accompagnée d'une sempiternelle fiction. » Frédérick Casadesus, Réforme, avril 2017.

  « René Bertelé n'est pas n'importe quel éditeur. C'est celui de Jacques Prévert, qui lui a dit, au téléphone, un jour de 1951 : "Grâce a toi, ces poèmes de moi n'auront pas été déchirés..." [...] Éditer Prévert, publié à l'occasion du quarantième anniversaire de la mort du poète, est un fort volume, constitué des lettres de Bertelé et de quelques documents qui éclairent cet attelage dont la solidité ne s'est jamais démentie. Les illustrations sont luxueuses : des photos (les protagonistes et leurs œuvres), et surtout de pleines pages de collages de Prévert dédicacés à I'ami René, de cartes postales et autres enveloppes enluminées. » Claire Devarrieux, Libération, juin 2017.

  « Ce volume est passionnant On y lit le roman d'une amitié (qui se double, de la part de Bertelé, d'une véritable dévotion mâtinée d'une infime patience), et on y voit les coulisses d'une collaboration éditoriale qui a donné naissance à une œuvre mineure, certes, mais qui, avec sa légèreté affichée [...], n'en est pas moins respectable, et l'une des plus lues de la deuxième moitié du XX^e siècle. » Christophe Mercier, Les Lettres françaises, juillet 2017.

  « Aux longues lettres détaillées de René Bertelé répondent de rares signes de Prévert. Mais ce sont des manifestations fulgurantes. Le volume en est illuminé. Les collages, associant des bêtes et des visages, des silhouettes corsetées et des boucs, des poses tendres dans une ville assombrie, émaillent cette correspondance singulière. » Gaëlle Obliégly, Florilettres, septembre 2017

  « Le livre fourmille de renseignements peu connus, voire inconnus, sur la genèse des œuvres, il permet de combler quelques vides, précise certains détails. [...] Ce gros volume est indispensable à quiconque veut pénétrer dans les coulisses de l’édition des livres de Prévert. » Danièle Gasiglia-Laster,
  En attendant Nadeau n° 39, septembre 2017