Un café proche de la Gare de Lyon à Paris sert de cadre à cette pièce en quatre actes tragico-bouffonne, écrite en alexandrins et langage
parlé.
Acte 1 : 1939, premier jour de la guerre.
Acte 2 : 1940, entrée des Allemands à Paris et
trahison des Italiens.
Acte 3 : Une nuit d'hiver sous l'Occupation.
Acte 4 : 1944, dernier jour de la guerre.
Familiers ou clients de l'établissement vont vivre ces événements historiques chacun à sa manière. Entre autres, il y a Mathilde la patronne et le garçon Nicolas, la vieille cousine Bam, des soldats allemands et alliés, tous groupés autour de Babo, vieil Italien ivrogne et volubile. Il y a en outre le Maréchal Pétain et le cadavre de Mussolini (rôle muet, précise l'auteur). La truculence et la cocasserie, l'humour noir de ces personnages en proie à la violence et à la peur ne parviennent pas à masquer ce qu'il peut y avoir en eux de grandeur, de cynisme et de lâcheté.