Quand on étudie le monde vivant, l'attention est immédiatement attirée par l'existence d'organes dont la forme ou la fonction rappelle les outils que l'homme a créés pour son usage : pince du homard, phare du poisson lumineux, pile d'une torpille, ventouse d'un céphalopode, violon d'une sauterelle, poudreuse du pavot, canule de la vipère, crochets des ophiures, etc. Après la description de ces outils, Andrée Tétry examine toutes sortes de problèmes latéraux : ces outils manifestent-ils une grande perfection mécanique en vue de l'accomplissement d'un acte précis? Sont-ils indispensables à la vie de ceux qui les possèdent? Apportent-ils enfin des arguments intéressants à la philosophie biologique et appuient-ils une conception finaliste des phénomènes vitaux? Ainsi le livre ne s'adresse-t-il pas seulement aux biologistes et aux curieux de la Nature, mais encore et surtout aux philosophes.