«Rien voilà l'ordre» admirable recueil des poèmes, dont le titre est l'anagramme de son nom : Olivier Larronde.

Un des sommets de la poésie française depuis la guerre.

Chaque poème comporte plusieurs sens, qui se recouvrent en dures concrétions, qu'il faut briser à la pioche.

Olivier Larronde procède comme la nature, qui, goutte à goutte, forme dans les cavernes des stalactites, des stalagmites, des figures fantastiques... Je me rappelle le poème qui clôt son recueil et qui est un des plus beaux de notre langue. Il marie la grâce d'un Ronsard à l'acuité nerveuse héritée du surréalisme, où se fondent tous les mystères modernes.

Un grand poète nous est né.

Paul Guth, Vogue, 1959.