Le livre commence par une confession, il se termine par un projet de loi.
Entre le récit anecdotique de sa découverte personnelle du problème foncier rural et urbain et avant de faire des propositions précises, Edgard Pisani démontre que la propriété du Code civil est en France le résultat d'un accident historique et que bien des sociétés vivent et s'épanouissent avec une autre définition juridique et économique de l'appropriation du sol.
Mais il ne fonde pas sa démarche «révolutionnaire», selon ce qu'en écrit Michel Rocard, sur la seule critique du désordre. Il aborde l'avenir de l'humanité et la fragilité de l'écosystème. Pour y faire face il faut une maîtrise collective du sol. Progressive, pour qu'il n'y ait pas déchirure. Il en suggère les moyens.