Trad. de l'anglais (États-Unis) par Andrée-R. Picard
Comme chaque année, du monde entier, des savants, des chercheurs, des hommes éminents du monde scientifique et littéraire s'apprêtent à partir pour Stockholm. Là-bas, au cours d'une cérémonie solennelle, le Roi leur remettra la plus haute distinction internationale, le prix Nobel.
Mais pour un romancier, il n'y a pas de grands hommes. Et c'est l'envers de ce voyage que raconte Irving Wallace. Il ne s'agit plus de prix Nobel de chimie, de médecine ou de littérature, mais d'hommes et de femmes dont les destins vont s'entrecroiser.
Il ya là un couple de chimistes français, Claude et Denise Marceau, dont le ménage traverse une crise difficile. Un physicien d'origine allemande, Max Stratman, réfugié aux États-Unis, accompagné par sa nièce, Emily, rescapée de Ravensbruck ; un médecin américain, le docteur John Garrett, spécialiste des greffes du cœur. Il a dû partager son prix avec un médecin italien, Farelli, ce qui le rend malade de jalousie. Enfin, un jeune écrivain américain assez peu connu, Andrew Craig, dont la femme est morte dans un accident de voiture, noie son chagrin dans l'alcool.
Denise Marceau se venge de l'infidélité de son mari avec un beau Suédois, et finit par se réconcilier avec lui. Une idylle se noue entre Andrew Craig et Emily Stratman, ce qui leur permet de retrouver une raison de vivre. John Garrett et Farelli se découvrent, ils se réconcilient au cours d'une dramatique opération et ce travail fait en commun fait avancer leurs recherches. Tout finit donc pour le mieux et la cérémonie de la remise des prix se déroule avec toute la pompe et l'euphorie souhaitables. Ce nouveau grand roman d'Irving Wallace est aussi exact et précis dans sa partie documentaire sur le prix Nobel que dramatique dans sa partie romanesque.