Comment peuvent être écartées et la guerre mondiale et la victoire, sans guerre, du système stalinien?
Quel est, dans le communisme, le rôle de la doctrine et le rôle de l'organisation?
Pourquoi les sociétés ouvertes, celles où l'on peut entrer et d'où l'on peut sortir, n'ont-elles pas l'initiative? À quelles conditions pourraient-elles la reprendre?
Le fait que le communisme soit mondial prouve-t-il que les communistes aient «raison»? Ceux-ci, malgré leurs injustices, peuvent-ils continuer à détenir le monopole quasi magique de la «révolution» auquel ils doivent de si importants résultats?
Tels sont quelques-uns des problèmes que Jules Monnerot envisage ici, et tente de résoudre. Sociétés ouvertes, sociétés closes, prolétariats externes, intelligentsia, ces expressions sont sans doute moins familières que «percepteur, cinéma ou rendez-vous», mais ne vous y trompez pas, elles peuvent jouer dans votre vie un rôle aussi grand.
Dans ce livre court, eu égard au nombre de choses qu'il dit, d'une grande sûreté d'information et de jugement, Jules Monnerot expose clairement et précisément, dans un lil'ngage accessible à tous, des questions vitales. En osant répondre à l'anxieuse interrogation : «Que faire?» il se montre non pas un écrivain dans la politique, mais un écrivain politique.