Ces trois pièces ont été écrites il y a quelques années pour les émissions dramatiques de la radio. La première a pour sujet Maximilien
d'Autriche, empereur du Mexique. Le rôle du chœur est tenu par deux zouaves et, comme ils sont animés d'un esprit de corps très vif, la gloire de Maximilien se confond parfois avec la leur.
Le héros de la deuxième pièce est Georges Cadoudal. C'est par tolérance qu'une fois morts, et passé un temps raisonnable, certains héros turbulents sont admis à faire célébrer leur mémoire.
Dans la troisième pièce, il semble que Caracalla lui aussi ait quelque velléité de revenir parmi nous, mais sa démarche reste ambiguë. L'hypothèse de la mystification est à retenir, étant admis que le pouvoir de mystification est dans la nature des vrais Césars.