« Avec la disparition de Javier Marías nous perdons l’une des figures majeures de la littérature espagnole contemporaine et le romancier espagnol le plus européen de sa génération. Il était un homme d’une érudition spectaculaire, d'un imaginaire puissant et d’une oreille très fine. On peut déceler dans sa prose des échos de Thomas Bernhard, de Shakespeare, de Dumas, de Yeats… Le lire c’est parcourir l’une des plus riches et des plus vives bibliothèques de notre culture, mais aussi l’accompagner, au fil des pages, dans un voyage vers l’inconnu, à la recherche de ce qui se cache souvent derrière nos gestes et nos pensées les plus quotidiens, ces secrets inavouables qui font partie de notre vie de tous les jours. Il nous a fasciné depuis la parution de ses premiers romans dans les années quatre-vingt et je suis sûr qu’il le fera encore pendant longtemps. »
Gustavo Guerrero