TEST - Nouveautés août-septembre 2021
RÉSUMÉ
Il n’y a pas que le chagrin et la solitude qui viennent tourmenter Tara depuis la mort de son mari. En elle, quelque chose se lève et gronde comme une vague. C’est la résurgence d’une histoire qu’elle croyait étouffée, c’est la réapparition de celle qu’elle avait été, avant. Une fille avec un autre prénom, qui aimait rire et danser, qui croyait en l’éternelle enfance jusqu’à ce qu’elle soit rattrapée par les démons de son pays. À travers le destin d’une fille gâchée, Nathacha Appanah nous offre une immersion sensuelle et implacable dans un monde où il faut aller au bout de soi-même pour préserver son intégrité.
EXTRAIT
« Elle ne se contente plus d’habiter mes rêves, cette fille. Elle pousse en moi, contre mes flancs, elle veut sortir et je sens que, bientôt, je n’aurai plus la force de la retenir tant elle me hante, tant elle est puissante. C’est elle qui envoie le garçon, c’est elle qui me fait oublier les mots, les événements, c’est elle qui me fait danser nue. »
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PREMIER ROMAN
RÉSUMÉ
Cette histoire nous entraîne sur les traces d’une femme, Mona, qu’une passion amoureuse renvoie à un passé occulté. Un passé fait de violence, à l’ombre d’une mère à la dérive et d’un père tyrannique, qui l’initiait au vol à l’étalage comme au mensonge. Le silence, l’oubli et l’urgence d’en sortir hantent ce roman à la langue ciselée comme un joyau, qui charrie la mémoire familiale sur trois générations. De la Tunisie des années 1960 au Paris d’aujourd’hui, Une nuit après nous évoque la perte et l’irrémédiable, mais aussi la puissance du désir et de l’écriture.
EXTRAIT
« J’ai cru que l’événement de ces dernières semaines, c’était ma rencontre avec Vincent, mais sur ce chemin qui me menait à lui, j’ai retrouvé la mémoire. Et en ouvrant la trappe où j’avais jeté mes souvenirs, la petite est revenue, elle attendait, l’oreille collée à la porte de mon existence. »
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RÉSUMÉ
Une femme rencontre un homme qui prétend l’aimer. Sa fille observe, impuissante, la prise de pouvoir progressive de cet homme jaloux, menteur, obsessionnel, voleur et paranoïaque, sur l’esprit de sa mère subjuguée. Dans ce roman inquiétant, à l’humour glacial, Claire Castillon excelle à disséquer les contradictions de la femme et la perversité de l’homme qui la manipule, tenant le lecteur sous le regard ambivalent de la fillette, témoin de l’effondrement de sa mère.
EXTRAIT
« Il la kidnappe. Comme un tour de magie. Je perds ma mère. J’ai sept ans. Il faut voir comment ça se passe. Le déroulement. Heure par heure. C’est intense. Ma mère est pourtant sur des rails. Je me la rappelle très bien à ce moment-là, qui trace, voûtée parfois, toujours à la besogne, comme une machine en quelque sorte. Et soudain, le choc. Il l’expédie ailleurs. Il la prend, il la vide, il se met dedans et il ne ressort jamais. »
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RÉSUMÉ
Deux femmes : Clarisse, ogre de vie, grande amoureuse et passionnée de l’Asie, porte en elle depuis l’origine une faille qui annonce le désastre ; Ève balance entre raison et déraison, tout en développant avec son mari une relation profonde et stable. L’une habite Paris, l’autre New York. À leur insu, un lien mystérieux les unit.
À travers l’entrelacement de leurs destinées, ce roman intense dresse la fresque d’une époque, des années quatre-vingt à nos jours, et interroge le rapport des femmes au corps et au désir, à l’amour, à la maternité, au vieillissement et au bonheur.
EXTRAIT
« Pour Clarisse, le bonheur n’existait pas dans la durée et la continuité (cela, c’était le mien), mais dans le fragment, sous forme de pépite qui brillait d’un éclat singulier, même si cet éclat précédait la chute. »
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RÉSUMÉ
Deux femmes : Clarisse, ogre de vie, grande amoureuse et passionnée de l’Asie, porte en elle depuis l’origine une faille qui annonce le désastre ; Ève balance entre raison et déraison, tout en développant avec son mari une relation profonde et stable. L’une habite Paris, l’autre New York. À leur insu, un lien mystérieux les unit. À travers l’entrelacement de leurs destinées, ce roman intense dresse la fresque d’une époque, des années quatre-vingt à nos jours, et interroge le rapport des femmes au corps et au désir, à l’amour, à la maternité, au vieillissement et au bonheur.
EXTRAIT
« Pour Clarisse, le bonheur n’existait pas dans la durée et la continuité (cela, c’était le mien), mais dans le fragment, sous forme de pépite qui brillait d’un éclat singulier, même si cet éclat précédait la chute. »
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RÉSUMÉ
Après plusieurs années d’absence, un homme resurgit dans la vie de sa compagne et de leur jeune fils. Il les entraîne aux Roches, une vieille maison isolée dans la montagne où lui-même a grandi auprès d’un patriarche impitoyable. Entourés par une nature sauvage, la mère et le fils voient le père étendre son emprise sur eux et édicter les lois mystérieuses de leur nouvelle existence. Hanté par son passé, rongé par la jalousie, l’homme sombre lentement dans la folie. Bientôt, tout retour semble impossible. Après Règne animal, Jean-Baptiste Del Amo continue d’explorer le thème de la transmission de la violence d’une génération à une autre et de l’éternelle tragédie qui se noue entre les pères et les fils.
EXTRAIT
« L’homme fume en observant le garçon. Il voit la nuque sur laquelle la sueur ou la bruine colle et fait boucler les cheveux roux qu’il porte mi-longs. Il devine les jambes et les bras fins sous le pantalon et la veste de survêtement, le corps chétif. Il lui serait facile de repousser le battant du portillon rouillé dont le bref grincement serait masqué par le choc répété de la balle contre le mur, de fouler de quelques pas le béton de la cour fendu par de grandes lézardes d’où jaillissent les pousses de graminées essaim es par le vent ou tombées du bec d’un oiseau — facile d’enlacer d’un bras le torse de l’enfant, de le soulever de terre, de le bâillonner peut-être d’une main placée en travers du visage et de l’emporter. »
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RÉSUMÉ
Le narrateur est écrivain. Il s’adresse à un juge d’instruction qui l’interroge sur une affaire dont il connaît les détails. Le prévenu, Vasco, est son meilleur ami. Lors de son arrestation, on a trouvé sur lui un revolver et un cahier rempli de poèmes qu’il a écrits. Au fil de la relecture des poèmes, le narrateur raconte l’histoire de Vasco et Tina. Du bureau du juge aux rues de Montmartre, de la Bibliothèque nationale de France aux salles de vente aux enchères, de cafés parisiens en chambres d’hôtels, l’auteur multiplie les mises en abyme entre les divers niveaux de récit, sautant habilement d’un point de vue à l’autre, sans que l’on ne s’y perde jamais. Dans ce roman virevoltant, François-Henri Désérable laisse percevoir une connaissance sensible des tourments amoureux.
EXTRAIT
« Le cahier, c’était la première chose que m’avait montrée le juge, quand tout à l’heure j’étais entré dans son bureau. Sous la couverture souple et transparente, on pouvait lire au feutre noir : MON MAÎTRE ET MON VAINQUEUR. Sur les pages suivantes, il y avait des poèmes. Voilà ce qu’on avait retrouvé sur Vasco : le revolver, un cahier noirci d’une vingtaine de poèmes et, plus tard, après expertise balistique, des résidus de poudre sur ses mains. Voilà ce qu’il en restait, j’ai pensé, de son histoire d’amour. »
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RÉSUMÉ
C’est le livre le plus personnel de Marc Dugain. L’auteur y évoque le destin hors norme de son père et la relation très particulière qu’il eut avec lui. Le père est issu d’une famille de pêcheurs bretons très modeste. Pendant la seconde guerre mondiale, le grand-père disparaît, laissant sa femme seule et sans ressources. Presque au même moment, son petit garçon contracte la polio. Il est envoyé l’hôpital Necker à Paris où il passe toute la guerre à être soigné par un médecin qui met tout en œuvre pour qu’il puisse remarcher. Malgré sa longue hospitalisation, et les séquelles physiques des opérations, il accomplit un brillant cursus scolaire et devient ingénieur.
EXTRAIT
« J’ai failli le rater de peu. Au moment où je l’ai vraiment connu et compris, où je l’ai vraiment aimé, où enfin j’allais pouvoir profiter de lui et de son estime, on me l’a arraché, comme si ce que nous devions construire ensemble nous était interdit. Je me suis épuisé tout au long de mon adolescence à lui résister, tuer le père qu’il n’était pas et quand il s’est révélé être lui-même, il est mort pour de bon. Il est parti avec le sentiment d’avoir réussi tout ce qu’il avait entrepris, de n’avoir cédé à rien ni à personne. »
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