En octobre 1975, Michel Moine, directeur de l'information à Radio Monte-Carlo, confie à Claude Maurel une chronique quotidienne diffusée le matin à 7 h 15. Dans «Le fait du jour», Claude Maurel décide d'être simplement soi-même. Apolitique, sans sectarisme aucun, traitant tous les sujets sans a priori, réagissant au coup par coup, cherchant à aller plus loin que la simple analyse, il décèle au fond de chaque événement une philosophie.
Très vite, le courrier s'amoncelle, principalement sur les grands problèmes de société : mœurs, vie quotidienne, difficultés de l'homme se débattant dans son temps. Devant le succès, une rediffusion est décidée à 8 h 45, pour toucher un autre public. Ce qui provoque un nouvel afflux de courrier, un courrier enthousiaste, favorable à 98 % alors que d'habitude ce sont surtout les mécontents qui se manifestent. Toutes les couches de la population réagissent, des enseignants demandent tel texte pour inclure dans leurs cours de français ou de morale, des médecins pour s'en inspirer dans l'approche psychologique de leurs malades, des enfants pour l'offrir à leurs parents et des parents à leurs enfants. C'est pourquoi RMC et Claude Maurel ont décidé de rassembler ces chroniques en un recueil qui, au jour le jour, révèle les soucis et les joies des Français et dessine le visage de notre pays.