Pourquoi Hope absorbe-t-elle un philtre d'amour qui ne lui était pas destiné ? Pourquoi en résulte-t-il pour elle une insomnie si étrange qu'elle lui permet d'entendre les pensées les plus intimes de ses frères humains ? Pourquoi devient-elle alors la chambre d'échos de leurs états d'âme ? Qui est Stahlmann, ce passager du vol Paris-New York, dont elle entend la voix intérieure ? Pour quelle raison Arthur, le frère de Hope, a-t-il des «rendez-vous» à New York, dans son petit studio de Wooster Street, avec les grands personnages de l'histoire américaine ? Et qui est Zaboldo, ce fameux transformiste, dont le spectacle dans un petit théâtre de Broadway est proprement hallucinant ? Métamorphoses, souvenirs, magie, l'artiste sait convoquer sur scène le passé, les fantasmes, les rêves de chacun.
Dieu a égaré mon numéro de téléphone convie à un grand voyage dans l'inconscient. Arthur et Hope s'aventurent dans les régions fantastiques où se mêlent humour et poésie. La vie n'est-elle qu'une grande illusion ? Que faire de notre mémoire, de notre héritage, de nos rêves ? Les voyages dans le temps et l'espace de Zaboldo sont-ils le prix à payer pour construire nos vies ? Sommes-nous tous, nous aussi, des transformistes ?