Le Siècle Vert
Régis Debray.
« Pour ne pas nous laisser duper ni sombrer dans l’esprit cucul gnangnan de notre verte époque, l’un des meilleurs antidotes est Le Siècle vert de Régis Debray, un mini-livre épatant, délicieusement voltairien. » Franz-Olivier Giesbert, Le Point, 9 juillet 2020
« L’exploitation de la nature par l’homme est réelle, mais celle de l’homme par l’homme également, ne l’oublions pas. À tout analyser au seul prisme vert, on remplace une amnésie par une obsession. [...] Le tout, comme toujours chez Debray, avec la culture, la langue et le style, pour un grand plaisir de lecture. » Ch. Ch., Alternatives économiques, mars 2020
« Avec son ironie lyrique habituelle, un brin ronchon, Régis Debray note l’engouement pour les pistes cyclables et le véganisme, notamment chez la jeunesse. Plus fin que certains de ses contemporains, il ne se contente toutefois pas de déplorer la disparition d’un monde, ne nie pas la précarité de l’espèce humaine, l’extinction animale de masse dont elle est responsable [...] En connaisseur des écueils de la religion historique, il rappelle simplement "la banale mésaventure des meilleures causes qui répondent à une difficulté en en suscitant bientôt une autre qui nous prend au dépourvu". » V. de O., Philosophie magazine, mars 2020
Régis Debray « prévoit que le futur aura une inquiétante teinte verte. Le grand soir écologique lui fait peur. D’autant qu’on n’y échappera pas ». Gilles Martin-Chauffier, Paris Match, 20-26 février 2020
« Combattre les excès d’un système au service exclusif de l’humain, oui, mais attention à ne pas tomber dans l’excès inverse, qui consisterait à nous incliner, pire à nous effacer, devant les exigences supposées de nouvelles divinités. Il faut trouver, nous dit l’auteur du Siècle vert, un juste milieu, inventer un monde "sous la coprésidence du terreau et de l’horticulteur".» La Transition par Hervé Gardette, Les Matins de France Culture, 17 janvier 2020
« Le texte est vif, bref, neuf. [...] Debray n’ignore rien de "l’extraordinaire convergence de périls" que provoque le dérèglement climatique ou "l’épuisement des ressources de base". Mais ce qui l’intéresse, c’est la culture et le culte qui lui est lié. » Jean-Pierre Denis, La Vie, 9 janvier 2020