Philippine
Première parution en 1930
Nouvelle édition en 1933
Gallimard
Parution
«L'auteur conte dans ce roman les aventures d'une famille française en pays de dictature.
On y voit comment M. Grenadier, directeur des "Grands Bazars Parisiens" et de La Revue Contemporaine, se rend à Rome pour saisir la grandeur d'un régime d'autorité qu'à l'image de beaucoup de bons citoyens il rêve de voir instaurer en France ; comment il prend des leçons de dictature tandis que sa fille, Philippine, prend des leçons d'amour ; comment ils sont enchantés l'un et l'autre de leurs professeurs ; lui, de Mussolini et de sa police ; elle, du jeune Raffaello et de ses ardentes entreprises.
On a le plaisir d'y entendre le chef du gouvernement fasciste prononcer un de ces discours de haute température où il est sans égal. On y découvre un aimable pays, appelé "Cité du Vatican", où il n'est point question d'autres canons que ceux de l'Église. On y apprend ainsi la politique, la géographie et l'histoire contemporaine. On y apprend également comment tout irait au mieux dans le meilleur des pays d'ordre si le cœur n'y jetait, malgré la loi et les décrets, des germes de désordre.»
Maurice Bedel.
On y voit comment M. Grenadier, directeur des "Grands Bazars Parisiens" et de La Revue Contemporaine, se rend à Rome pour saisir la grandeur d'un régime d'autorité qu'à l'image de beaucoup de bons citoyens il rêve de voir instaurer en France ; comment il prend des leçons de dictature tandis que sa fille, Philippine, prend des leçons d'amour ; comment ils sont enchantés l'un et l'autre de leurs professeurs ; lui, de Mussolini et de sa police ; elle, du jeune Raffaello et de ses ardentes entreprises.
On a le plaisir d'y entendre le chef du gouvernement fasciste prononcer un de ces discours de haute température où il est sans égal. On y découvre un aimable pays, appelé "Cité du Vatican", où il n'est point question d'autres canons que ceux de l'Église. On y apprend ainsi la politique, la géographie et l'histoire contemporaine. On y apprend également comment tout irait au mieux dans le meilleur des pays d'ordre si le cœur n'y jetait, malgré la loi et les décrets, des germes de désordre.»
Maurice Bedel.