Des linceuls ornés de portraits, des stèles funéraires gravées de croix stylisées, des tissus peuplés de putti témoignent de 2 000 ans de christianisme sur les bords du Nil. Dispersées entre Le Caire, Londres, Berlin ou Moscou mais réunies en mai 2000 à l'Institut du Monde arabe à Paris, ces œuvres ont été créées par les Coptes, héritiers des traditions pharaoniques et hellénistique, témoins d'une Égypte spirituelle et secrète.