Confiture russe
. Pièce en trois actes sans entracte
Trad. du russe par Sophie Benech
Gallimard
Parution
Une datcha, dans la campagne, à une heure de route de Moscou, en 2002. Bien que délabrée, elle est toujours habitée par les deux
enfants de l’académicien Ivan Lépiokhine, Andreï Ivanovitch et Natalia Ivanovna.
Le toit fuit, les portes brimbalent, le courant électrique devient intermittent et l’eau du robinet se tarit... Tandis qu’Andreï boit de la vodka à toute heure et que les trois filles de Natalia ne lèvent pas le petit doigt, cette dernière, traductrice de plusieurs langues, reste rivée à sa machine à écrire pour essayer de gagner quelques dollars, aussitôt dépensés en réparations. Et il y a urgence : les inquiétantes vibrations d’un chantier secouent de plus en plus fréquemment la masure.
Qualifiée par l’auteur de «post-tchékhovienne», cette pièce peut se lire comme une transposition dans la Russie des années 2000 des péripéties tragi-comiques des chefs-d’œuvre La Cerisaie et Les Trois Sœurs. Avec un humour qui côtoie l’absurde et la grande tendresse pour les déboires de ses personnages qu’on lui connaît, Ludmila Oulitskaïa livre une réflexion sur la Russie «éternelle et immuable» qui rejoint en toute virtuosité celle de Tchekhov et son célèbre «rire à travers les larmes».
Le toit fuit, les portes brimbalent, le courant électrique devient intermittent et l’eau du robinet se tarit... Tandis qu’Andreï boit de la vodka à toute heure et que les trois filles de Natalia ne lèvent pas le petit doigt, cette dernière, traductrice de plusieurs langues, reste rivée à sa machine à écrire pour essayer de gagner quelques dollars, aussitôt dépensés en réparations. Et il y a urgence : les inquiétantes vibrations d’un chantier secouent de plus en plus fréquemment la masure.
Qualifiée par l’auteur de «post-tchékhovienne», cette pièce peut se lire comme une transposition dans la Russie des années 2000 des péripéties tragi-comiques des chefs-d’œuvre La Cerisaie et Les Trois Sœurs. Avec un humour qui côtoie l’absurde et la grande tendresse pour les déboires de ses personnages qu’on lui connaît, Ludmila Oulitskaïa livre une réflexion sur la Russie «éternelle et immuable» qui rejoint en toute virtuosité celle de Tchekhov et son célèbre «rire à travers les larmes».