Roger Grenier qui a assisté, en qualité de journaliste, à de nombreux procès, expose dans cet essai l'ensemble de ses observations sur la justice, la façon dont elle fonctionne, la psychologie des juges, jurés, avocats, du public, et surtout celle de l'accusé. Il ne juge pas, n'entreprend pas de proposer une réforme, mais il multiplie les anecdotes, les exemples. «Il ne s'agit pas seulement de céder à une sentimentalité facile, ni de plaider la cause des assassins. Le spectateur des procès voit aussi très souvent les limites de l'humanité reculer à son étonnement. Et si l'une des premières dignités de l'homme est de chercher à se connaître, il n'est pas d'endroit où il apprendra plus que dans un prétoire des choses insoupçonnées sur l'esprit et le cœur humains.»