La Colombe poignardée
. Proust et la «Recherche»
La colomba pugnalata
Trad. de l'italien par Brigitte Pérol
Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
L'espace de quelques brèves années, le jeune homme Proust sut être heureux. Mais il découvrit, peu à peu, qu'il était un être de souffrance, telles ces «colombes poignardées» longuement contemplées dans un jardin parisien. Dès lors, il s'abandonna à l'asthme, son «mal sacré», dont il souffrait depuis l'enfance, et dont il fit un rituel qui transforma radicalement sa vie. Reclus dans sa chambre tapissée de liège, mais qui le protégeait comme une mère, saisi par un atroce sentiment d'échec, il comprit cependant qu'il n'était pas l'homme fragmentaire et fortuit qui, pendant tant d'années, avait fréquenté les salons parisiens. Et il prépara la dernière partie de son existence : les milliers de nuits consacrées à la Recherche du temps perdu.
Dans La colombe poignardée, Pietro Citati nous conduit au plus près du mystère Marcel Proust. Il nous emmène au cœur de l'immense édifice inachevé de la Recherche, indiquant ses détails, mais embrassant du regard son immense structure, et révélant enfin la constante unité d'inspiration qui, de Swann au Temps retrouvé, a parcouru l'œuvre entière.
Dans La colombe poignardée, Pietro Citati nous conduit au plus près du mystère Marcel Proust. Il nous emmène au cœur de l'immense édifice inachevé de la Recherche, indiquant ses détails, mais embrassant du regard son immense structure, et révélant enfin la constante unité d'inspiration qui, de Swann au Temps retrouvé, a parcouru l'œuvre entière.