Esquisse d'une anthologie de la poésie américaine du XIXᵉ siècle
Édition bilingue
Trad. de l'anglais (États-Unis) par Pierre Leyris
Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
«Libérée du joug de sa mère fondatrice, l'Amérique anglaise invente ses poètes. Ils défilent sur toute la longueur du siècle dernier dans ce recueil. Lequel traverse la Guerre civile en en gardant la trace sanglante et ne s'arrête qu'au seuil de la Première Guerre mondiale. En deçà du grand Robert Frost et de la pléiade poétique du XXᵉ siècle.
Au principe de ce livre, le choc de rencontres inoubliées. Celle d'Emily Dickinson, inconnue chez nous en 1939. Puis, les années passant, celles de Jones Very, de Sidney Lanier, de F. G. Tuckerman, d'autres poètes encore dont le nom ne disait rien, ne dit encore pas grand-chose ici. Entendre leurs voix uniques, c'était vouloir aussitôt les transmettre. Fut-ce tant bien que mal.
L'idée de les rassembler devint avec le temps celle d'une anthologie bilingue où ces marginaux de la gloire - restés parfois relativement tels dans leur propre pays - viendraient s'insérer dans le canon traditionnel de la poésie américaine.»
Pierre Leyris.
Au principe de ce livre, le choc de rencontres inoubliées. Celle d'Emily Dickinson, inconnue chez nous en 1939. Puis, les années passant, celles de Jones Very, de Sidney Lanier, de F. G. Tuckerman, d'autres poètes encore dont le nom ne disait rien, ne dit encore pas grand-chose ici. Entendre leurs voix uniques, c'était vouloir aussitôt les transmettre. Fut-ce tant bien que mal.
L'idée de les rassembler devint avec le temps celle d'une anthologie bilingue où ces marginaux de la gloire - restés parfois relativement tels dans leur propre pays - viendraient s'insérer dans le canon traditionnel de la poésie américaine.»
Pierre Leyris.