Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
2012
À Delphes, depuis soixante ans, Arieka est la Pythie de l'oracle le plus renommé de la Grèce antique ; elle est la voix du dieu Apollon, son interprète auprès des pèlerins qui viennent le consulter.
Avec l'âge lui reviennent les souvenirs de sa jeunesse au sein d'une famille rigide. Elle revit les scènes de la vie quotidienne au moment où, jeune vierge aux pouvoirs étranges, elle fut choisie par Ionidès, le Grand Prêtre. C'est ainsi qu'elle devint le porte-parole du dieu. Elle trouve auprès de Ionidès, un personnage ambigu, les conseils qui lui sont indispensables au début de sa «carrière» de pythonisse.
Il veille sur elle, l'initie, mais reste longtemps une énigme pour Arieka.
Durant cette existence passée au service du dieu, Arieka note l'évolution du monde qui l'entoure ; elle assiste à la décadence de Delphes et nous fait part de ses réflexions sur les mystères divins, mais surtout, elle s'interroge, parfois douloureusement. Au terme de sa vie, elle parvient à l'apaisement.
La mort de William Golding, survenue en 1993, n'a pas permis à ce court roman de trouver sa forme définitive. Cependant, tel qu'il est, il nous offre un portrait de femme d'une rare authenticité et d'une surprenante modernité. Avec une intuition peu commune, l'auteur pénètre l'âme d'Arieka et réalise ainsi l'un de ses plus attachantes créations.
Avec l'âge lui reviennent les souvenirs de sa jeunesse au sein d'une famille rigide. Elle revit les scènes de la vie quotidienne au moment où, jeune vierge aux pouvoirs étranges, elle fut choisie par Ionidès, le Grand Prêtre. C'est ainsi qu'elle devint le porte-parole du dieu. Elle trouve auprès de Ionidès, un personnage ambigu, les conseils qui lui sont indispensables au début de sa «carrière» de pythonisse.
Il veille sur elle, l'initie, mais reste longtemps une énigme pour Arieka.
Durant cette existence passée au service du dieu, Arieka note l'évolution du monde qui l'entoure ; elle assiste à la décadence de Delphes et nous fait part de ses réflexions sur les mystères divins, mais surtout, elle s'interroge, parfois douloureusement. Au terme de sa vie, elle parvient à l'apaisement.
La mort de William Golding, survenue en 1993, n'a pas permis à ce court roman de trouver sa forme définitive. Cependant, tel qu'il est, il nous offre un portrait de femme d'une rare authenticité et d'une surprenante modernité. Avec une intuition peu commune, l'auteur pénètre l'âme d'Arieka et réalise ainsi l'un de ses plus attachantes créations.