Russe par sa mère, ancrée dans la province française par son père, aristocrate vendéen, Stéphanie, prisonnière et vagabonde, a besoin d'un havre, qui cependant lui pèse, et de liberté. Elle la trouve au terme d'une longue recherche d'elle-même qui la ramène vers ceux qu'elle avait voulu fuir : sa gouvernante, sa famille paternelle, son mari et ses enfants et, pour finir, le jeune et bel Elijah, homosexuel avec qui elle entretient une étrange liaison. Son vagabondage la pousse d'amant en amant, lui fait embrasser des causes sociales, militer pour des croyances philosophiques dans le sillage d'un jésuite séduisant et hérétique.
Stéphanie se promène dans bien des milieux, que Francine du Plessix Gray fait vivre pour nous dans des tableaux de mœurs pittoresques et vivants : la vieille Russie à Paris et en Amérique ; la jet-set des années 60 ; la noblesse de province dans le château familial de Vendée ; la vie familiale dans une belle demeure en Nouvelle-Angleterre.