Zèbre est le récit d'événements qui ont pour cadre un lycée de Bretagne, et pour acteurs les pensionnaires, pions, répétiteurs et professeurs de l'établissement.
Certains de ces événements ont un caractère quasi éternel : ce sont les multiples épisodes de la
lutte, presque toujours comique, que soutient contre le répétiteur «Zèbre», contre le surveillant général «Peau de Bique» contre «Landru», contre«Henri IV», contre «Marmiton Crasseux» et plusieurs autres, un petit groupe d'internes de seconde, connus dans le Lycée sous le nom d'«abonnés», abonnés aux colles, consignes et punitions multiformes issues de l'imagination de leurs ennemis.
D'autres événements ont un caractère plus particulier, comme les amours tragiques de Ginette, fille de la ravaudeuse, avec «Tête de Lard», l'enfant du malheur; ou encore certaine morsure à la fesse qui explique d'un seul coup pourquoi le rugby n'a jamais eu de succès en Bretagne.
Dans ce roman, qui emprunte en partie sa substance à des souvenirs personnels, l'auteur ne défend aucune doctrine et ne pousse jamais jusqu'à l'essoufflement l'analyse psychologique.
Les lecteurs trouveront néanmoins, soulevées dans ce livre, des questions cruciales, comme celles de l'espéranto ; de l'architecture pyramidale dans ses rapports avec les pommes frites, et de l'optique vibratoire. Ils y verront aussi pourquoi le problème de l'existence de Dieu ne se serait peut-être jamais posé si personne n'avait inventé la poudre.