La vie des hommes est à la ressemblance de leur caractère, mais, au point où les lignes se croisent, n'est-ce pas toujours une femme qui joue le rôle de la complice du destin?
Gisèle, d'un coup de feu, sauve le lieutenant Ham d'une souffrance pire que la mort.
Mary, en disparaissant, sauvera sans doute Ducaylar.
Simone, en lui révélant les tortures de la jalousie, donnera du prix et du sérieux à l'amour que Jacques éprouve pour Emmanuelle.
Caroline, la négresse, ligote celui qui n'a pas été assez fort pour écarter de lui la tentation du plaisir.
Quant à Odile et à Angélina, ce sont deux femmes galantes, en ce sens que la première s'est fait donner un nom glorieux pour prix de ses élans et que la seconde, pour être aimée d'un autre, sacrifie l'homme qui a cessé de lui plaire.
Le destin n'aurait pas cet empire sur les hommes s'il ne prenait avec les femmes des rendez·vous secrets.