Journaux de voyage
Trad. de l'anglais (États-Unis) par Francis Ledoux
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Les Journaux de Melville n'étaient pas destinés à la publication. Il s'agit, le plus souvent, de simples notations personnelles. En de nombreux endroits, cependant, l'on peut voir l'auteur, entraîné par l'émotion ressentie en face de certains monuments ou de certains spectacles, développer sa pensée et soigner son style.
Le premier voyage (1849), en Angleterre et à Paris, fut surtout un voyage d'affaires : Melville cherchait un éditeur pour son roman Vareuse blanche. Le voyageur visite les Iieux célèbres, Ies musées, fréquente les milieux littéraires londoniens, fIâne à Paris... Souvent, il a le mal du pays, et l'on surprend chez lui plus d'une réaction typiquement américaine devant la vieiIle Europe.
Le second voyage, beaucoup plus long (1856-1857), fut motivé par des raisons de santé. Melville visite le Proche Orient, va jusqu'aux lieux saints, dont le spectacle avive chez lui les préoccupations métaphysiques ; revient par l'Italie. Il rentre à peu près guéri, mais ce voyage sera de peu de profit littéraire.
En 1860, toujours dans l'espoir d'améliorer sa santé, l'écrivain s'embarque à bord du clipper Météore, dont le commandant était son plus jeune frère Thomas, en route pour Manille. À San Francisco, il abandonne le voyage.
Il est superflu de souligner l'importance de ces voyages, qui, outre d'admirables croquis de mer, nous apportent des renseignements sur l'état d'esprit et les préoccupations de l'auteur de Moby Dick.
Le premier voyage (1849), en Angleterre et à Paris, fut surtout un voyage d'affaires : Melville cherchait un éditeur pour son roman Vareuse blanche. Le voyageur visite les Iieux célèbres, Ies musées, fréquente les milieux littéraires londoniens, fIâne à Paris... Souvent, il a le mal du pays, et l'on surprend chez lui plus d'une réaction typiquement américaine devant la vieiIle Europe.
Le second voyage, beaucoup plus long (1856-1857), fut motivé par des raisons de santé. Melville visite le Proche Orient, va jusqu'aux lieux saints, dont le spectacle avive chez lui les préoccupations métaphysiques ; revient par l'Italie. Il rentre à peu près guéri, mais ce voyage sera de peu de profit littéraire.
En 1860, toujours dans l'espoir d'améliorer sa santé, l'écrivain s'embarque à bord du clipper Météore, dont le commandant était son plus jeune frère Thomas, en route pour Manille. À San Francisco, il abandonne le voyage.
Il est superflu de souligner l'importance de ces voyages, qui, outre d'admirables croquis de mer, nous apportent des renseignements sur l'état d'esprit et les préoccupations de l'auteur de Moby Dick.