Primitivement, l'auteur s'était proposé d'étudier le style qui convient à l'expression des idées, mais il en est venu à élargir son enquête, et, d'abord, à définir la pensée, «vue enrichissante prise par l'esprit sur la réalité», puis à énumérer les différents moyens qu'emploie l'esprit pour former des vues fécondes sur la réalité, après quoi il arrive à son sujet premier (comment le style d'idées, par essence, diffère de ce qu'on appelle communément le style ; les effets stylistiques, du besoin de précision ; les nécessités stylistiques, de la pensée organisée ; les articulations, du raisonnement, etc.) À cette partie positive se juxtapose une partie critique, sur les modes de pensée qui conduisent à l'erreur et sur la faiblesse de la pensée dans les divers genres littéraires – et ici, à propos de la littérature contemporaine, l'auteur reprend les arguments et les exemples de La France byzantine. Enfin, il termine par des vues sur l'avenir de la pensée et sa valeur morale.