Œuvres
Trad. de l'espagnol (Mexique) par Yesé Amory, Roger Caillois, Claude Esteban, Carmen Figueroa, Jean-Clarence Lambert, Frédéric Magne, Jean-Claude Masson, Roger Munier, Benjamin Péret, André Pieyre de Mandiargues et Jacques Roubaud. Édition de Jean-Claude Masson
Gallimard
Parution
«J'appartiens à une tradition où la création poétique est complétée par la réflexion sur la poésie», écrivait Paz. À cette tradition il se montrera fidèle en préparant ce volume : la Poésie – l'essentiel de son œuvre poétique, y compris de nombreux poèmes inédits en français – y est suivie d'une Poétique : quatre essais qui ne sont ni théorie pure ni pure spéculation, mais plutôt le témoignage d'une rencontre avec quelques poèmes.
«Grand poète mexicain, grand intellectuel européen, esprit universel et charmeur planétaire» (la définition est de Pierre Nora), Paz est un pérégrin impénitent : de voyages diplomatiques en rencontres fortuites, d'influences en révélations, ses écrits, vers ou prose, gardent la trace de chacune des étapes de son parcours. Mais jamais la découverte de l'autre – T. S. Eliot ou Ezra Pound, Paris et le surréalisme, l'Inde et ses dieux... – ne lui fait oublier ses propres ancrages, le Mexique et la Pierre de soleil, l'Espagne et Quevedo. Jamais non plus son goût des mythes ne le détourne de son temps. En Paz cohabitent la parole poétique et la passion politique. Sa poésie «révèle ce monde» et «en crée un autre». Produit du temps, elle en est aussi la négation, et constitue en quelque sorte la «religion secrète de l'âge moderne».
«Grand poète mexicain, grand intellectuel européen, esprit universel et charmeur planétaire» (la définition est de Pierre Nora), Paz est un pérégrin impénitent : de voyages diplomatiques en rencontres fortuites, d'influences en révélations, ses écrits, vers ou prose, gardent la trace de chacune des étapes de son parcours. Mais jamais la découverte de l'autre – T. S. Eliot ou Ezra Pound, Paris et le surréalisme, l'Inde et ses dieux... – ne lui fait oublier ses propres ancrages, le Mexique et la Pierre de soleil, l'Espagne et Quevedo. Jamais non plus son goût des mythes ne le détourne de son temps. En Paz cohabitent la parole poétique et la passion politique. Sa poésie «révèle ce monde» et «en crée un autre». Produit du temps, elle en est aussi la négation, et constitue en quelque sorte la «religion secrète de l'âge moderne».