Immortelle randonnée
. Compostelle malgré moi
Photographies de Marc Vachon
Collection Albums Beaux Livres
Gallimard Loisirs
Parution
«Lorsque nous avons décidé de publier une édition illustrée d'Immortelle randonnée, il m'est apparu évident qu'il fallait conserver le caractère réaliste du livre, né d'un regard sans à-priori. Il fallait, pour répondre au texte, un regard aussi neuf et aussi éloigné qu'avait été le mien pendant ces semaines de marche. En même temps, il fallait que l'œil du photographe sache aussi se faire proche. Proche du chemin, des pèlerins, des paysages...
J'ai proposé à mon ami Marc Vachon, l'un des plus remarquables témoins du monde contemporain, d'être mon partenaire dans cette aventure. Ensemble, nous sommes repartis. Pour donner à ceux qui n'auront pas la force, le temps ou la chance de le parcourir une idée assez précise de ce qu'est le Chemin. Pour inviter les autres à se mettre en route. Jusqu'à Saint-Jacques et au-delà.»
Jean-Christophe Rufin.
Un mois sur le Camino del Norte, de Bayonne à Santiago, 40 kilomètres de marche par jour : étape après étape, Jean-Christophe Rufin se transforme en clochard céleste, en routard de Compostelle. Pourquoi prendre le Chemin, quand on a déjà éprouvé toutes les marches, toutes les aventures physiques? «Je n’avais en réalité pas eu le choix. Le virus de Saint-Jacques m’avait profondément infecté. J’ignore par qui et par quoi s’est opérée la contagion. Mais, après une phase d’incubation silencieuse, la maladie avait éclaté, et j’en avais tous les symptômes.» 876 kilomètres plus loin, un mois plus tard, après l’arrivée à Santiago, le constat est là. Comme tous les grands pèlerinages, le Chemin est une expérience de désincarnation, il libère du «trop-plein», mais il est aussi un itinéraire spirituel, entre cathédrales et ermitages, et humain, car chaque rencontre y prend une résonnance particulière.
J'ai proposé à mon ami Marc Vachon, l'un des plus remarquables témoins du monde contemporain, d'être mon partenaire dans cette aventure. Ensemble, nous sommes repartis. Pour donner à ceux qui n'auront pas la force, le temps ou la chance de le parcourir une idée assez précise de ce qu'est le Chemin. Pour inviter les autres à se mettre en route. Jusqu'à Saint-Jacques et au-delà.»
Jean-Christophe Rufin.
Un mois sur le Camino del Norte, de Bayonne à Santiago, 40 kilomètres de marche par jour : étape après étape, Jean-Christophe Rufin se transforme en clochard céleste, en routard de Compostelle. Pourquoi prendre le Chemin, quand on a déjà éprouvé toutes les marches, toutes les aventures physiques? «Je n’avais en réalité pas eu le choix. Le virus de Saint-Jacques m’avait profondément infecté. J’ignore par qui et par quoi s’est opérée la contagion. Mais, après une phase d’incubation silencieuse, la maladie avait éclaté, et j’en avais tous les symptômes.» 876 kilomètres plus loin, un mois plus tard, après l’arrivée à Santiago, le constat est là. Comme tous les grands pèlerinages, le Chemin est une expérience de désincarnation, il libère du «trop-plein», mais il est aussi un itinéraire spirituel, entre cathédrales et ermitages, et humain, car chaque rencontre y prend une résonnance particulière.