Lorenzo a onze ans aujourd’hui, mais cela ne le rend pas vraiment heureux. Il rêve de devenir copiste, comme son père, mais celui-ci vient de lui annoncer qu’il doit quitter l’école, ses amis, sa famille pour entrer en apprentissage dans l’atelier de Pollaiolo, un peintre renommé de Florence. Nous sommes en 1469, en pleine Renaissance italienne.
Très vite cependant, Lorenzo est fier de sa nouvelle vie, fier aussi de participer à ce grand mouvement d’idées et de révolution de la peinture. Quelle émotion le jour où il peut enfin mettre la main au tableau de «Hercule et le dragon», une commande des princes de Médicis!
Mais il hésite sur sa véritable vocation : il est tellement attiré par l'imprimerie! Il confie à son journal ses doutes et ses enthousiasmes.
Finalement, il ne sera pas peintre, mais imprimeur et très heureux que son père l’encourage dans cette nouvelle voie en le laissant partir pour Paris.