Ennemi juré de la CIA depuis que cette agence gouvernementale a été impliquée dans le meurtre de sa mère, Cassie, Paul Bannerman a réuni une équipe de tueurs professionnels, d'abord pour se venger, puis pour gagner sa vie. Un groupe très soudé composé de gens aussi divers qu'Anton Zivic, le bras droit de Paul, Bill McHugh, un géant peu loquace, Carla Benedict, une tueuse psychopathe, Doc Russo ou encore Molly Farrell, une spécialiste des explosifs et de la surveillance électronique formée par le Mossad. Après la vengeance, tout ce petit monde a investi Westport, Connecticut, une ville touristique a priori sans histoire où chacun a ouvert son commerce : agence de voyages, magasin d'antiquités, restaurant. Mais les tueurs Bannerman vont vite comprendre qu'il n'y a pas de retraite possible dans leur secteur d'activités. Leurs ennemis restent nombreux et il y a toujours, quelque part, un contrat à honorer. En Europe, en Bolivie, à Moscou, sur la route balisée de meurtres qui mène tout droit aux enfers.
Avec les quatre romans de la série Bannerman, John R. Maxim s'est imposé comme un des maîtres du thriller ultraviolent. Une littérature à l'estomac, sans concession, qui n'est pas sans rappeler la rage crépusculaire des films de Sam Peckinpah.