Après le succès de 101 nanars (qui prouve bien que l'Écriture avait raison : «Les derniers seront les premiers», voici, toujours plus délirant, Le retour des 101 nanars.
Navrants, désolants, lamentables, les films les plus ratés sont aussi les plus rigolos. Toutes les semaines, François Forestier en sélectionne un pour sa chronique du Nouvel Observateur : il a rassemblé 101 nouveaux nanars, nécessaires, indispensables à la culture de chacun. De Amour, tango et mandoline avec Georges Guétary, à Zardoz (James Bond version Neandertal), en passant par l'incontournable Plan 9 from Outer Space (du génial Ed Wood), et Robot Monster (tourné en quatre jours par un exploitant de films sexy en Alaska), la sélection de ce deuxième volume de nanars est irréprochable. François Forestier nous dit tout le bien qu'il pense de La Soupe aux choux, le seul film de science-fiction basé sur les pets ; Barb Wire, avec la pneumatique Pamela Anderson ; Independence Day, immense succès imbécile de 1996.
Personne n'est épargné : de Eric Rohmer, Perceval le Gallois, à Eisenstein, La Ligne générale, les plus grands ont commis des nanars.
Irrespectueux, savoureux, gai, Le retour des 101 nanars, c'est le «best of» du pire. Et, dans ce domaine, le pire reste toujours à venir. Heureusement : on n'a pas fini de rire.